jeudi 1 janvier 2015

VOM france, une transition possible



Animation VOM

  • En France périurbaine
  • Trois par voiture
  • La transition écologique

Un projet qui peut devenir une réalité. 
Cette réalité est aussi la vôtre

Réduire de façon significative l'impact carbone et le nombre de véhicules circulants en zone périurbaine et urbaine.
Ce projet n’a pas la prétention d’être une étude exhaustive et chiffrée sur le sujet, dans la mesure où je n’ai pas accès à bien des données. Elle est avant tout une invitation avec un cadre posé, une mise en avant des avantages et une solution argumentée quand à bien des problématiques des grandes agglomérations. Une étude approfondie doit être envisagée sur l’ensemble des critères chiffrables, des coûts et économies, des articles de lois à élaborer, des moyens à mettre en place. Il est question aussi de définir une ville pilote. Paris est déjà sur le chemin pour 2015 (voir Oui, aux voies réservées au covoiturage (VOM) A1 et A6 pour 2015 !)
Aujourd’hui nous avons des impératifs écologiques et de santé publique en référence au dernier rapport du GIEC, les objectifs de Kyoto et de l’Union Européenne.
Les grandes villes sont confrontées à la pollution aux particules fines, à l’engorgement, à la perte de temps et au stress des déplacements. Le covoiturage, qui s’est développé en France et à l’étranger depuis plusieurs années, est un modèle sur le plan de l’économie collaborative. 

Nous nous devons d’aller plus loin, en collaboration avec les pouvoirs publics et autres partenaires, afin de prendre des mesures qui créent une forte valorisation du covoiturage.

Cette proposition apporte une réelle valeur ajoutée, par la mise en place de voies réservées aux Véhicules à Occupation Multiple (VOM).

Nous parlons ici de Véhicules à Occupation Multiple (VOM), covoiturage au sens large du terme car l'important est de favoriser la circulation de tout véhicule ayant minimum 3 personnes à son bord. 
Sur l'A14, dans l'ouest de l'Île-de-France, est déjà proposé un tarif réduit pour les véhicules à +3 occupants.

Les retombées sont multiples comme nous le verrons, tant sur le plan écologique, de la santé publique, économique, sociétal, humain et sécuritaire. Nous pouvons aussi parler de retomber en termes d’image au niveau national, vis-à-vis des pays de la Communauté européenne et par delà le monde.

Mettre en place des infrastructures favorisant et incitant le recours au covoiturage aux abords des grandes villes :
  • Voies réservées aux véhicules à occupation multiple (covoiturage)
  • Parkings relais de covoiturage aux entrées stratégiques des autoroutes avec voie de retournement pour reprendre l’autoroute dans la direction inverse

Objectifs

  • Sensibiliser les acteurs que sont les pouvoirs publics, les collectivités locales, les législateurs, les acteurs du covoiturage, les sociétés de taxis, les acteurs des transports en commun (SNCF et RATP pour Paris) ainsi que les usagers  Identifier et comprendre le cadre institutionnel, législatif, financier et socio-culturel en la faveur de la transition
  • Définir un cahier des charges clair avec les zones VOM, les zones de parkings, le planning, les mesures législatives qui en découlent ainsi que le plan de communication envers les usagers
  • Constituer une équipe pluridisciplinaire et pluri-institutionelle pour mesurer les impacts de la mise en œuvre, chiffrer les coûts, planifier les travaux, coordonner la mise en place du projet et communiquer auprès des futurs utilisateurs, proactifs ou non
  • Prendre en compte l'intermodalité dans la mobilité
L’appui des pouvoirs publics, locaux mais également nationaux, est indispensable.

Le covoiturage ne peut se limiter à une économie financière, bien que réelle. Il est un état d’esprit alliant l’envie de se rencontrer au-delà du cercle des amis ou du cercle professionnel. Cet état d’esprit, c’est aussi la conscience écologique, le sentiment de vivre le déplacement comme un bout de chemin que l’on partage. Le projet de voies réservées aux VOM est plus qu’un calcul; il préfigure d’une transition sociétale.


Cette vidéo inédite est la représentation animée des dizaines de milliers de trajets prévus par les membres de Covoiturage.fr sur le long weekend de l'ascension en 2011. Avec plus d'1 million de français inscrits, Covoiturage.fr est la plus grande communauté de covoitureurs en France et permet à plus de 700 000 personnes par mois de se déplacer.

Pour la première fois au monde une animation permet de connaitre à l'avance non pas des prévisions mais des trajets déclarés. Cette projection permet de visualiser le véritable réseau national de transport qu'orchestre Covoiturage.fr. Symbole de la consommation collaborative, Covoiturage.fr permet de voyager partout en France et en Europe en partageant les frais de transport. En annonçant leurs trajets à l'avance, les automobilistes qui partagent leur véhicule réduisent le trafic routier et permettent désormais d'anticiper le trafic réel.

mardi 24 juin 2014

Oui, aux voies réservées au covoiturage (VOM) A1 et A6 pour 2015 !


Pierre Serne, vice-président de la région Ile-de-France et de EELV, annonçait le 25 mai 2014 la mise en place pour le 1er trimestre 2015 des voies réservées aux bus, taxis et covoiturage "une fois qu'on aura une définition claire du covoiturage dans le code de la route (...) On presse le gouvernement de le faire", sur l’autoroute A1 (Tronçon Roissy-Paris)

Cette annonce, positive au regard de l’urgence écologique, suscitait toutefois quelques interrogations sur la définition du projet.
Nous nous sommes rencontrés le 24 juin dernier avec Pierre Serne et son chargé de mission Christophe Ribet.

Le projet avorté de 2009 sur ce même tronçon d’autoroute, demandait à être revu.

Voie réservée aux bus, taxis en 2009

  • La voie de gauche était dédiée seulement aux bus et taxis ; elle était appelée «zone interdite»
  • Tronçon de 5km
  • Opérationnelle sur une tranche horaire au pic du trafic le matin
  • Dans le sens Roissy-Paris uniquement

Retour d’expérience 2009

  • Réserver la voie de gauche seulement aux bus et taxis a généré une augmentation de la congestion sur les autres voies ; ce qui a eu pour effet une réaction de la majeure partie des usagers
  • Il y a eu beaucoup de transgression de la règle, en réaction de l’augmentation du trafic et du favoritisme pour les taxis. Beaucoup de véhicules hors cadre circulaient sur cette voie, de façon consciente ou non. Trop peu d’information en amont fit que beaucoup d’usagers se sont vus verbalisés, parfois à plusieurs reprises le même jour
  • Le tronçon concerné était trop court pour entraîner un avantage significatif en termes de gain de temps pour les bus et taxis.
  • La jonction A1- périphériques était mal étudiée, ce qui entraîna une forte congestion du trafic.

Voie réservée aux bus, taxis et "covoiturage" (VOM) en 2014

  • Des voies réservées sur bon nombres de tronçons sur les autoroutes périurbaines en IDF, d’ici 2020
  • La voie de gauche sera dédiée aux bus, taxis et "covoiturage"
  • La vitesse y sera limitée à 70 km/h
  • En 2014, nous sommes dans une urgence écologique ; nous devons donc, de façon  incontournable, diminuer le nombre de véhicules circulant et mutualiser ces véhicules par le covoiturage au sens large du terme. Au terme "covoiturage" nous préférons, comme dans les autres pays où c’est opérationnel depuis bien longtemps, "VOM (Véhicules à occupation Multiple)", plus  approprié dans la perspective du cadre législatif. Il est nécessaire que soit intégrée, dans le code de la route, la définition des véhicules ayant droit d’accès à ces voies réservées ainsi que la limitation de vitesse. Les politiques des différentes régions et le législateur doivent s’accorder pour que le cadre législatif des voies réservées s’applique sur l’ensemble du territoire national. En effet, nous ne pourrons pas avoir dans le code de la route une règle d’accès à ces voies réservées différente selon les régions.
  • Nous sommes en adéquation avec les recommandations de Pierre Serne sur la question du droit d’accès pour les VOM, de la simplicité en faveur de l’adhésion des usagers. Il est important que ce projet soit réussi dans l’intérêt de tous ; l’objectif est la réduction de la pollution et la diminution significative des véhicules circulant sur les autoroutes périurbaines (en savoir plus sur les avantages en cascade). Le principe est de bénéficier du droit d’accès à ces voies réservées pour tout usager jouant le jeu : 3 personnes et plus par véhicule. Il n’y a aucune autre restriction ni taxe. Seuls les camions et autres véhicules de livraison n’y ont pas accès.

Oui, participez à la réussite de ces voies réservées qui pourront faire disparaitre l’envie de certains à mettre en place la circulation alternée, plaques paires et impaires. Plus vous serez nombreux à emprunter ces voies et moins il y aura de pics de pollution.
L’alternance des plaques paires et impaires est une mesure curative à faible impact sur la pollution ; par contre elle entraine une grande désorganisation des flux, une contrainte énorme pour les usagers, du mécontentement et des coûts opérationnels importants pour contrôler son application.
Ne perdez pas d’énergie à subir cette mesure ; allez simplement dans le mouvement du collaboratif et soyez les acteurs du préventifs !

Vous êtes tous les garants de ce projet de mobilité éco-citoyenne à faible coût, les voies réservées aux Véhicules à occupation Multiple.
Et si vous n’entrez pas dans le cadre vous donnant accès à celles-ci ; sans doute est-ce parce que vous ne pouvez pas le faire,  vous pouvez vous réjouir qu’elles existent : elles permettront de diminuer les embouteillages sur les autres voies, sur les périphériques et vous trouverez plus facilement une place de parking.
Remercions tous ceux qui s’investissent dans la mise en place de ce projet.

Reste en suspend

  • La question de limiter ou non à une plage horaire plutôt que de l’intégrer 24h/24
  • La voie est réservée aux bus publics ou tout type de bus (privés ?)
  • La question des taxis, à savoir si leur statut, les exonère des objectifs de diminution de la pollution,  de l’optimisation des voies réservées et de la mutualisation des véhicules circulant.


    Plus de 7 000 taxis se mettent au covoiturage
    Aujourd’hui, nous  nous devons de favoriser les taxis-covoiturage en leur donnant ce bonus écologique : les voies réservées.
    Les Taxis G7 apportent leur solution
    En quoi le gouvernement est-il redevable envers la corporation des taxis sachant que la question des licences relève d’une spéculation financière ? La collectivité ne peut porter la charge de ces "Actions" dévalorisées.
  • Les professionnels du transport doivent montrer l'exemple et réduire leur impact carbone
  • La question du cadre fluctuant de ces voies, par une gestion dynamique, en fonction des heures de la journée, des accidents … Il serait nécessaire de poser un cadre fixe dont la contrainte inciterait les usagers à s’organiser et à ne pas transgresser la règle
  • La question de la signalétique au sol, qui renforce la définition claire du cadre, favorisant l’intégration par les usagers, des règles d’accès à ces voies réservées
  • Photo non contractuelle

  •  
  • Quid du sens ville-banlieues ?

L’enjeu stratégique du calendrier pour le covoiturage

Il y a nécessité que les voies réservées soient opérationnelles simultanément pour : les bus, taxis et le covoiturage. Si le covoiturage est intégré à postériori, il y aura à nouveau une augmentation de la congestion sur les autres voies, par un report insuffisant du flux sur les voies réservées. Ceci entrainerait une non-acception par les usagers et un discrédit à cette solution de voies réservées. Historiquement en France, les voies réservées excluent la majeure partie des usagers, puisque réservées aux bus et taxis.
De plus, décaler le droit d'accès aux covoitureurs par rapport aux taxis, risque de créer une réaction des taxis ; ils vont avoir l'impression de perdre quelque chose à postériori, une moindre fluidité. Nous savons que les taxis considèrent déjà ces voies comme un dû et non comme un bonus.

Il s'agit aujourd'hui d'une politique de mobilité environnementale et de fluidité.

En savoir plus sur les recommandations

"Le mouvement, c’est le bonheur !"

Nous vous invitons à répondre aux sondages créés par VOM France au bénéfice de la réussite de ce projet.

mardi 27 mai 2014

Projet 2015 : "voie réservée sur l’A1" en question

Autoroute A1 : la voie réservée aux taxis va revenir début 2015


Vendredi 23 mai dernier, le vice-président de la région Ile-de-France chargé des transports, Pierre
Serne (EELV), a confirmé que la voie de l'autoroute A1 réservée aux taxis devrait être «opérationnelle» début 2015.
Et de préciser: «En tout, on va annoncer une douzaine de voies dédiées sur autoroute dont la mise en place va s'étaler sur les années qui viennent.»         

Le détail du cadre de ce projet sera présenté en juin 2014

Nous pouvons dors et déjà nous interroger sur les objectifs du projet.
  • Il ressort de la tentative de 2009 que cette voie n’a pas bénéficié d’un cadre suffisamment clair.
  • Les usagers, mis à part les taxis, bus et autres ayant droit, ont été insuffisamment informés.
  • Il y a eu beaucoup de transgression consciente ou non, de la règle permettant d’emprunter cette voie.
  • La voie s’appliquait sur un tronçon trop court, ce qui offrait une faible valeur ajoutée.
  • Augmentation des embouteillages sur les autres voies. Une association « Trois voies pour tous » s’est constituées pour faire cesser ce test.
Ce fut globalement un échec, y compris pour les ayants droit comme les taxis dont le gain restait faible.

Nous pouvons voir un aspect positif dans le fait qu’un grand nombre d’usagers aient souhaité emprunter cette voie, alors qu’ils ne rentraient pas dans le cadre proposé : l’ensemble des usagers veulent pouvoir circuler plus rapidement.
Cela signifie qu’aujourd’hui, les pouvoirs publics doivent comprendre que cette voie doit être ouverte à tous, non sur des critères corporatistes mais bien sur le nombre de personnes par véhicule. Pour cela nous mettons l’accent sur l’avantage donné aux véhicules à occupation multiple (VOM). Nous parlons de VOM plutôt que de covoiturage, pour élargir le champ d’intervention. Un VOM peut emprunter cette voie, même si nous ne sommes pas dans le cadre du covoiturage ; par exemple une mère avec ses deux enfants dans le véhicule.
Comme présenté dans le cadre de la proposition, nous nous basons sur une base de 3 personnes par véhicule.

Aujourd’hui, en 2014 les problématiques sont multiples et incontournables :
  • Nous devons bien sûr considérer la nécessité de rendre plus fluide la circulation pour les taxis afin de limiter le mécontentement des personnes venant des aéroports
  • Les taxis bénéficient d’application permettant facilement plusieurs clients sur une même course (WeCab). C’est un avantage pour les clients et pour les taxis
  • A cela vient s’ajouter l’urgence écologique, ce qui veut dire la nécessité de réduire de façon significative le nombre de voitures aux abords des grosses agglomérations
  • Les français veulent aussi faire des économies. L’économie de temps est significative si l’on envisage des tronçons de 20 à 30 km, comme l’économie financière.

Invitons les pouvoirs publics à donner l’avantage aux VOM, sans discrimination corporatiste, avec une réelle valeur ajoutée. N’oublions pas que la transgression s’invite là où l’on met de la discrimination, de la séparation et de l’exclusion.

Vous êtes chacun le précurseur d’un tel projet, alors faites le savoir. Les politiques sont prêts à vous écouter. Ils l’ont dit.

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