Vendredi 23 mai dernier, le vice-président de la région
Ile-de-France chargé des transports, Pierre
Serne (EELV), a confirmé que la voie de l'autoroute A1
réservée aux taxis devrait être «opérationnelle» début 2015.
Et de préciser: «En tout, on va annoncer une douzaine de
voies dédiées sur autoroute dont la mise en place va s'étaler sur les années
qui viennent.»
Le détail du cadre de
ce projet sera présenté en juin 2014
Nous pouvons dors et déjà nous interroger sur les objectifs du projet.
- Il ressort de la tentative de 2009 que cette voie n’a pas bénéficié d’un cadre suffisamment clair.
- Les usagers, mis à part les taxis, bus et autres ayant droit, ont été insuffisamment informés.
- Il y a eu beaucoup de transgression consciente ou non, de la règle permettant d’emprunter cette voie.
- La voie s’appliquait sur un tronçon trop court, ce qui offrait une faible valeur ajoutée.
- Augmentation des embouteillages sur les autres voies. Une association « Trois voies pour tous » s’est constituées pour faire cesser ce test.
Ce fut globalement un
échec, y compris pour les ayants droit comme les taxis dont le gain restait
faible.
Nous pouvons voir un aspect positif dans le fait qu’un grand
nombre d’usagers aient souhaité emprunter cette voie, alors qu’ils ne rentraient
pas dans le cadre proposé : l’ensemble
des usagers veulent pouvoir circuler plus rapidement.
Cela signifie qu’aujourd’hui, les pouvoirs publics doivent comprendre que cette voie doit être ouverte à tous, non sur des critères corporatistes mais bien sur le nombre de personnes par véhicule. Pour cela nous mettons l’accent sur l’avantage donné aux véhicules à occupation multiple (VOM). Nous parlons de VOM plutôt que de covoiturage, pour élargir le champ d’intervention. Un VOM peut emprunter cette voie, même si nous ne sommes pas dans le cadre du covoiturage ; par exemple une mère avec ses deux enfants dans le véhicule.
Comme présenté dans le cadre de la proposition, nous nous basons sur une base de 3 personnes par véhicule.
Cela signifie qu’aujourd’hui, les pouvoirs publics doivent comprendre que cette voie doit être ouverte à tous, non sur des critères corporatistes mais bien sur le nombre de personnes par véhicule. Pour cela nous mettons l’accent sur l’avantage donné aux véhicules à occupation multiple (VOM). Nous parlons de VOM plutôt que de covoiturage, pour élargir le champ d’intervention. Un VOM peut emprunter cette voie, même si nous ne sommes pas dans le cadre du covoiturage ; par exemple une mère avec ses deux enfants dans le véhicule.
Comme présenté dans le cadre de la proposition, nous nous basons sur une base de 3 personnes par véhicule.
Aujourd’hui, en 2014
les problématiques sont multiples et incontournables :
- Nous devons bien sûr considérer la nécessité de rendre plus fluide la circulation pour les taxis afin de limiter le mécontentement des personnes venant des aéroports
- Les taxis bénéficient d’application permettant facilement plusieurs clients sur une même course (WeCab). C’est un avantage pour les clients et pour les taxis
- A cela vient s’ajouter l’urgence écologique, ce qui veut dire la nécessité de réduire de façon significative le nombre de voitures aux abords des grosses agglomérations
- Les français veulent aussi faire des économies. L’économie de temps est significative si l’on envisage des tronçons de 20 à 30 km, comme l’économie financière.
Invitons les pouvoirs publics à donner l’avantage aux VOM, sans discrimination corporatiste, avec
une réelle valeur ajoutée. N’oublions pas que la transgression s’invite là où l’on
met de la discrimination, de la séparation et de l’exclusion.
Vous êtes chacun le précurseur d’un tel projet, alors faites
le savoir. Les politiques sont prêts à vous écouter. Ils l’ont dit.
En savoir plus sur les recommandations
En savoir plus sur les recommandations
Aucun commentaire :
Enregistrer un commentaire